Récits divers avariés

Ubu avait conservé un double des clefs de l’auberge du tribunal et s’y enfermait de temps en temps.
Il était au calme et il était certain de ne pas être dérangé puisque ces grands bâtiments étaient abandonnés.
Comme il le faisait souvent, il couchait sur des feuilles de brouillon ses pensées, ses états d’âme également, ça lui faisait du bien et c’était ça thérapie à lui.

Depuis que j’ai quitté mes fonctions à la justice et le départ prématuré du maréchal Pélopidas, je me traîne de front en front sans appétit et sans entrain.

Je suis les évènements sans me sentir concerné.

Des soubresauts au sein de la FL il y en a eu, le « ménage » si je peux dire a été fait non sans traumatisme pour un certains nombre d’entre nous. Mais au final, le calme et la solidarité règnent enfin.

Et c’est à ce moment là que la loi martiale fut mise en place avec je ne sais quoi comme justification.
Je pense que c’est le coup de grâce donné à la justice que certains attendaient et espéraient.

Depuis ces péripéties, j’ai repris goût aux combats et à la vie en COMmunauté au sein de la nouvelle PAT. Enorme ! Comme je me sens bien dans cette compas de « boulets » comme dirait certains.
Réflexion faite, je constate qu’il y a peu d’hommes au sein de la Force Lunaire capable de me motiver, le premier de tous, fils de la liberté comme moi et frère d’arme depuis toujours, Sazuk, je ne sait pas pourquoi mais c’était comme ça, incapable de me l’expliquer, c’était un fait certain je lui confierais mon armure les yeux fermés (enfin qu’un seul quand même)

Le second, j’ai fait sa connaissance par hasard au détour d’un procès ayant donné lieu à de farouches échanges, c’était à l’époque le Général Pélopidas en charge de la justice, devenu Maréchal de la FL.

Depuis quelques temps j’ai eu de ses nouvelles, et je me dis qu’un vent nouveau souffle sur la FL, pour combien de temps encore…..
On m’a rapporté quelques propos dans lesquels j’ai bien reconnu la PATte du Général de la justice qu’il fût. Interventions tout à fait justifiées.

Du coup j’attends la suite avec impatience.